Education à l'Image
Atelier de light-painting et de mapping à Rixheim
La Passerelle de Rixheim (68) initie les enfants jeunes (8-12 ans) à la pratique du light-painting, du mapping et du cinéma. L’atelier se déroulera du 23 au 27 Octobre 2017 pendant le Festival de Cinéma Jeune Public organisé par le Cinéma La Passerelle à Rixheim (68).
A partir d’une installation audiovisuelle, typique du dispositif de l’artiste Alexis Blithikiotis au sein du projet Jitterlag, intégrant la mise en espace, le mapping, images en direct en light-painting, les participants sont amenés à découvrir une nouvelle approche cinématographique par l’intermédiaire de ce dispositif.
Une belle introduction aux Arts Visuels Numériques innovants pour ces enfants pour un atelier créatif et ludique aux côtés de l’Artiste.
Dans ce projet, les enfants seront expérimentateurs, scénaristes, acteurs, techniciens, apprendront à travailler en équipe et surtout être le plus possible dans la pratique. Parmi les tâches de l’atelier : création des supports de décors, d’accessoires, de costumes, travail de mise en scène, jeu dans l’espace, manipulation du light-Painting, prise d’image à la caméra et à l’appareil photo, prise de son, installation du décors, mise en place du mapping.
Pendant 3 jours, les enfants partiront en découverte de cet espace audiovisuel, afin de tourner le film qu’ils auront imaginé au sein de l’installation : des acteurs navigants dans un univers en Light-Painting.
A propos de l’Artiste
Alexis BLITHIKIOTIS est membre du Duo JITTERLAG aux côtés de Josselin MINIER.
Son approche se centralise autour d’un travail informatique multimédia effectué principalement sous le logiciel open source Pure Data. L’orientation esthétique de Jitterlag implique un travail sur le temps et l’espace, fragmentés et modulés comme par un travail de la mémoire et de l’anticipation. Le mouvement qui en émerge est la trace de l’interaction entre temps et espace, entre mémoire et anticipation, ou encore entre vidéo et son.
L’effet « Jitterlag », typique du projet, utilise un système complexe de boucles à réinjection, appliquées à des gestes simples de « light painting », engendrant des modulations semblables à des mouvements de liquide, de feu, de fumée, à des persistances rétiniennes ou des rémanences cognitives.
Né de la pratique musicale du collectif, cet branche de l’art video s’apparente à la branche créative de la communauté VJ , et à toute cette culture numérique visuelle née de la musique et de sa mise en espace
A ce procédé utilisant le light painting, se cumule pour l’atelier le procédé du mapping, avec projections sur décors de scène, et qui donne une dimension de spectacle vivant à la création que les enfants mettront en scène.